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Une fabrication artisanale

Nous ne sommes pas des pro ni du bambou, ni de l’artisanat, ni du trail d’ailleurs ! Nous avons déjà fait de nombreux tests avec d’autres formules. Nous sommes pour le moment arrêtés à cette méthode de fabrication. Elle sera sans aucun doute amenée à évoluer en fonction de vos retours. 

La coupe du Bambou

Première étape, sélectionner les bambous à couper. Tous les bambous ne sont pas bons pour faire des bâtons de trail, il faut choisir des cannes suffisamment rigides, épaisses, avec le bon diamètre et avec une bonne hauteur (histoire de faire plusieurs bâtons avec le même bambou). 

Ensuite, c’est avec notre super scie à bambou que l’on vient couper le chaume (aussi appelé la canne, ou plus grossièrement, la partie visible du bambou). Rien de bien compliqué, il faut juste repérer les bons bambous, ceux qui sont suffisamment résistants et légers pour t’accompagner dans chacune de tes aventures !

Mesure et coupe des cannes

Pour la deuxième étape, on a toujours besoin de notre scie. On sort aussi notre mètre, il s’agit maintenant d’un travail de précision. L’objectif étant que les bâtons qui composent chaque paire soient de la même taille, on s’arme d’un peu de rigueur pour parvenir à un résultat satisfaisant.

On peut donc faire toutes les tailles qu’on souhaite, au centimètre près : la grande classe !

La pointe

Les choses sérieuses commencent ! Une bonne pointe se doit :

  • d’être résistante
  • d’avoir une bonne accroche

Alors, comment fixer une pointe sur nos cannes de bambou ? On a opté pour de la résine époxy et des pointes de flèches de tir à l’arc. Résultat : ça tient bien et c’est résistant, bingo ! 

Concernant la résine époxy, c’est un mélange qui n’a malheureusement rien de bien naturel… On regarde s’il n’y a pas d’autres alternatives mais pour le moment c’est ce qu’on a trouvé de mieux pour avoir une pointe qui tient. Affaire à suivre…

Le manche en liège recyclé

C’est à Soustons (dans les Landes) que sont fabriqués nos beau manches en liège. Le liège que nous utilisons est issu du recyclage de bouchons de liège.

Résultat, on obtient des manches vraiment qualitatifs, fabriqués en France à partir de matériaux recyclés : tout ce qu’on aime !

Une fois les manches réceptionnés, il ne nous reste plus qu’à les enfiler dans le bambou ! 

On insère le bambou dans le liège !

Un manche rallongé pour le ski de rando et le freeride

Pour les activités qui nécessitent un long manche, on le rallonge avec du fil de lin. Ainsi, même dans des pentes terriblement abrutes, tu pourras manier tes bâtons de manière confortable. 

Pas de dragone sur la photo mais il est possible d'en rajouter !

Sans oublier les dragonnes

Alors, team dragonnes ? Skieurs, randonneurs, traileurs : pour certains les dragonnes sont indispensable quand, pour d’autres, ce n’est que des grammes en plus. À toi de nous dire ce que tu préfères ! Si tu veux des dragonnes, notre solution est géniale : de la sangle de lin ! Ca tombe bien, le lin pousse en France… 

On perce donc le manche, on passe la sangle de lin et on vient mettre quelques points de couture pour que ça tienne dans le temps. Résultat : des dragonnes naturelles, résistantes et confortables.

À chaque utilisation, les rondelles qui vont biens !

Les rondelles, c’est aussi tout un sujet. En ski, c’est indispensable ! Pour les traileurs/randonneurs, c’est plus discutable. 

Pour nos modèles hivernaux, on vient fixer une rondelle en  plastique sur le bâton. Ca fait très bien le taff mais, la rondelle est en plastique. À voir si on trouve une meilleure solution à l’avenir, tout aussi résistante et qualitative.

Pour les traileurs qui souhaitent avoir une rondelle sur leurs bâton, on a opté pour une solution minimaliste mais diablement efficace. On vient percer le bas du bambou pour venir insérer un morceau de bambou préalablement coupé et taillé. C’est naturelle, costaud, facilement remplaçable et ultra léger… Que demander de plus ? 

Le séchage du bambou

Le bâton de montagne en bambou est presque terminé, il ne reste plus qu’à… attendre !

Le bambou doit être sec pour qu’il soit résistant et rigide. En fonction des conditions de séchage et de l’épaisseur du bambou, compter entre une semaine et un mois.

Et voici le résultat